Les bonnes choses arrivent toujours trop tard ! Par Mohammed Hifad.

par **Mohammed Hifad** Ven 24 Avr - 22:06

Les bonnes choses arrivent toujours trop tard !
Par Mohammed Hifad.

Est-ce normal ?

Quand on est jeune et en bonne santé on a rien .
Quand on a perdu notre jeunesse et notre santé , on a enfin les moyens de vivre le rêve du jeune que nous étions mais cela ne sert plus à rien au juste.

Comme si la richesse matérielle est incompatible avec la jeunesse et la bonne santé.

Est-ce vraiment la réalité où ce sont les vieux qui privent les jeunes des biens en se vengeant sur eux faute de le faire sur leurs parents qui ont déjà disparus et qui les avaient privés eux aussi de bien des choses?

C’est finalement une grave erreur que nous héritons d’une manière absurde de père en fils.

Personne n'essaie de la changer.

Ne faut-il pas accorder des crédits aux jeunes pour qu’ils vivent pleinement leur jeunesse , ce qu’ils pourront rembourser une fois adultes ?
Il n’y a pas longtemps , un investisseur a proposé à un vieux paysan la somme de 1 millions d’euros (10.000.000 dh ou 1 milliard de centimes)pour un terrain de 3 hectares, qui va jusqu’à la mer , à El Bhaibh , au Nord de Mogador, vers Safi.

Ce paysan n’a jamais connu une somme pareille.

Tout au plus, il a vendu des veaux à 1000 euros chacun (10.000dh) à Hah Dra, non loin de son village.

Cet homme a dit à l’investisseur de lui donner un délai d’un mois pour bien réfléchir.

Selon un ami à lui qui m’a raconté cette histoire, ce paysan ne dort plus et il ne voit toujours que deux voies devant lui s’il accepte de vendre :

1/soit il sera tué par les voleurs,

2/soit il deviendra fou , au sens de se marier de nouveau, de quitter le village et d'aller acheter une maison en ville , faire du commerce , être connu , respecté , devenir notable et, et , et ,etc.

Adieu veau , vache,cochon!

Ce délai d’un mois passé, notre investisseur revient le revoir.Notre paysan lui dit de l’excuser et qu’il ne veut pas de l’argent qui n’arrive pas lorsqu’il a vingt ans.

Il a décidé de ne pas vendre et c’est aux héritiers d’en faire ce qu’ils veulent après sa mort.